Le logement n’est plus un simple consommateur d’électricité, il devient une centrale miniaturisée qui pilote chauffage, volets et recharge du véhicule au kilowattheure près. Derrière cette révolution discrète, Domo Confort assemble thermostat intelligent, volets motorisés et borne bidirectionnelle pour découper jusqu’à 30 % de la facture et 600 kg de CO₂ par an tout en laissant la voiture prête chaque matin. Découverte d’une maison connectée où confort, économies et mobilité électrique avancent désormais main dans la main.
Pourquoi la maison connectée optimise énergie et confort quotidien
Chiffres clés économies d’énergie et CO2 évité
Entre 15 et 30 % d’énergie en moins : c’est la fourchette retenue par l’ADEME et reprise par IZI by EDF, Heero et Thermor. Sur une facture annuelle de 1 600 € pour un pavillon tout électrique, la domotique fait donc gagner 240 à 480 € dès la première année. Cette baisse porte d’abord sur le chauffage et la climatisation, qui pèsent plus de la moitié de la consommation d’un foyer, mais aussi sur l’éclairage, la veille des appareils et la production d’eau chaude.
En ramenant ces économies à l’impact carbone français (56 g CO₂/kWh électrique moyen selon RTE), une maison équipée peut éviter 250 à 500 kg CO₂ par an, l’équivalent de 2 000 km parcourus en voiture thermique. L’ajout d’une programmation de recharge VE en heures creuses améliore encore le bilan : chaque kilowattheure décalé hors pic réduit de 30 % l’intensité carbone, selon la note d’analyse RTE « Effacement résidentiel ».
- Thermostat et capteurs : −18 % sur le seul poste chauffage, résultat mesuré sur 52 logements par ChezSwitch.
- Volets et stores automatisés : jusqu’à −7 % de besoins de climatisation l’été, −4 % de chauffage l’hiver (source ADEME).
- Éclairage connecté : −10 % immédiats grâce aux LED et à la détection de présence.
- Prises intelligentes anti-veille : 11 % de la consommation annuelle évitée en coupant les appareils inutilisés.
- Recharge intelligente du véhicule électrique : −200 € par an sur la facture grâce à l’optimisation heures creuses et photovoltaïque, et −120 kg CO₂ supplémentaires évités.
Ces gains financiers et environnementaux se cumulent. Une configuration combinant thermostat, volets, prises et pilotage VE approche 30 % d’énergie économisée et 0,6 t CO₂ évitée chaque année, sans sacrifier le confort ; bien au contraire, la température reste homogène, la lumière s’adapte aux pièces et la voiture est prête chaque matin.
Équipements domotique indispensables pour réduire la facture
Thermostat intelligent et capteurs de présence
Le chauffage reste le premier poste de dépense énergétique. Un thermostat connecté ajuste la température pièce par pièce, selon les plages tarifaires heures pleines et heures creuses, en s’appuyant sur la géolocalisation des occupants ou sur des capteurs PIR de présence. L’ADEME chiffre le gain moyen à 15 % par saison de chauffe. ChezSwitch a même mesuré –18 % dans un panel de 52 logements après un hiver complet. L’économie est double : moins de kilowattheures et moins de dépassement de puissance souscrite.
Les modèles récents (Matter ou Zigbee) apprennent les habitudes, coupent le chauffage dès que les fenêtres s’ouvrent et relancent la chaudière ou la PAC quelques minutes avant le retour à domicile. Un radiateur inertiel de 1 000 W éteint deux heures par jour représente déjà 70 € économisés sur l’année au tarif réglementé.
Volets et stores connectés pour gérer l’apport solaire
En été, baisser les volets extérieurs à la bonne heure évite de solliciter la climatisation. En hiver, ouvrir dès les premiers rayons capte naturellement la chaleur. Les automatismes Somfy ou Nice pilotés par une sonde lux et un anémomètre réduisent jusqu’à 7 °C l’échauffement intérieur en période caniculaire. Côté facture, IZI by EDF estime le gain à 8 % sur la part climatisation et à 5 % sur le chauffage.
- Scénario “siensoleil” : capteur lumière > 40 000 lux, fermeture partielle à 50 %.
- Scénario “hiver clair” : température extérieure < 10 °C, ensoleillement > 20 000 lux, ouverture complète des volets sud.
- Protection du mobilier : les stores baissent automatiquement si les UV dépassent un seuil paramétrable.
Les volets roulants motorisés peuvent aussi simuler une présence, fonction appréciée des assureurs qui accordent souvent une remise de 5 % sur la prime habitation.
Prises et éclairage connectés anti veille énergivore
Selon l’ADEME, la veille cachée des équipements audiovisuels, consoles et box représente 11 % de la consommation annuelle d’un foyer, soit plus de 120 kWh. Une prise connectée coupe l’alimentation en fin de session et affiche la consommation en temps réel. Avec trois prises pilotant TV, home cinéma et routeur, l’économie atteint 35 € par an.
L’éclairage passe au LED connecté : scénario “absence” ou détection via capteur de mouvement coupe instantanément les lampes oubliées. IZI by EDF mesure un potentiel de 10 % de baisse sur la facture globale. Les ampoules compatibles Matter se programment depuis la même application que les prises et intègrent un suivi des kWh, pratique pour valider le ROI.
Domo confort un intégrateur multi-marques pour la smart home
Né à Nîmes en 1975, Domo Confort a fait évoluer le métier d’électricien traditionnel vers celui d’intégrateur de smart home. Quatre décennies plus tard, le showroom de 300 m² expose volets Somfy, automatismes Nice, caméras Hikvision et bornes IRVE Bft, le tout relié à une seule application. « Notre force, c’est la neutralité » résume Jean-Luc G., gérant et installateur depuis 45 ans. « Aucune marque ne couvre tous les usages, il faut assembler les meilleurs modules pour l’énergie, la sécurité et la mobilité électrique. »
Ce positionnement multi-marques s’appuie sur plus de 9 000 chantiers réalisés, du T2 urbain au mas provençal équipé de panneaux solaires et recharge bidirectionnelle. L’équipe commence toujours par mesurer la consommation réelle du logement, simule les scénarios de charge du véhicule électrique puis sélectionne le matériel compatible Zigbee, Wi-Fi ou Matter. Résultat : jusqu’à 30 % d’économie d’énergie, sans bloquer le client sur un écosystème propriétaire.
Le service se poursuit après la pose : maintenance préventive à distance, mises à jour sécurisées et hot-line locale. Le dispositif de « pré-action » développé par la société, testé sur 600 portails motorisés, ferme automatiquement volets et issues dès qu’une tentative d’intrusion est détectée, un atout cité par les assureurs pour réduire la prime habitation. En associant gestion de charge, protection du foyer et pilotage des consommations, Domo Confort illustre la valeur ajoutée d’un intégrateur indépendant pour une maison vraiment connectée.
Pilotage mobilité électrique et domotique résidentielle
Choisir sa borne IRVE monophasée ou triphasée
Le choix se joue d’abord sur la puissance disponible au compteur. Dans près de huit logements sur dix, l’abonnement 9 ou 12 kVA reste en monophasé. On y installe donc une borne 3,7 kW (16 A) ou 7,4 kW (32 A) qui recharge une citadine de 40 kWh dans la nuit complète. Passer en triphasé ouvre la porte aux modèles 11 ou 22 kW capables de regonfler une batterie de 77 kWh en trois heures mais l’opération suppose un raccordement Enedis dédié et un disjoncteur tétrapolaire. Les installateurs interrogés par Domo-Confort évoquent un surcoût moyen de 650 à 1 200 € pour ce basculement.
- Petite batterie, trajets courts : borne monophasée 3,7 kW suffisante.
- Véhicule familial, plus de 50 km quotidiens : viser 7,4 kW pour garder une marge avec le sèche-linge et la pompe à chaleur.
- Utilitaire ou SUV longue autonomie : 11 à 22 kW en triphasé, surtout si deux véhicules doivent alterner.
- Pré-équipement solaire : rester en monophasé simplifie le couplage onduleur 3 kW, passer en triphasé devient pertinent si l’installation PV dépasse 9 kWc.
« Mieux vaut raisonner sur les besoins des cinq prochaines années que sur la fiche technique du véhicule livré aujourd’hui » rappelle Jean-Luc G., dirigeant de Domo-Confort. Un dimensionnement réaliste évite de payer une puissance inutilisée et garantit un temps de charge cohérent avec le rythme de vie du foyer.
Load balancing éviter disjonction pendant la recharge
Le load balancing surveille la consommation globale du tableau principal et adapte le courant envoyé à la borne seconde par seconde. Schneider Electric, via son écosystème Wiser, arbitre entre la voiture, le ballon d’eau chaude et la pompe à chaleur pour que la pointe ne dépasse jamais le seuil du contrat. Exemple concret : avec un abonnement 9 kVA, la puissance instantanée autorisée atteint 9 000 W. Si le four et la plaque à induction tirent déjà 5 000 W, l’algorithme limite la borne à 4 kW au lieu des 7,4 kW théoriques, évitant la coupure tout en poursuivant la recharge.
Au quotidien la fonction réduit de 30 à 50 % les risques de disjonction selon l’étude Filière 3e. Elle retarde aussi l’upgrade vers un contrat 12 kVA, soit environ 50 € d’abonnement annuel économisés. Pour la configuration de deux véhicules, le chargeur maître peut répartir la puissance (split charge) ou prioriser le véhicule avec le socle de batterie le plus bas.
Charge bidirectionnelle V2H valoriser l’énergie du véhicule
La technologie Vehicle-to-Home (V2H) transforme la batterie du véhicule en réserve d’énergie domestique. Audi, associé à Hager, annonce 24 kW de puissance soutirée sur un Q8 e-tron pour couvrir un pic de cuisson et maintenir la maison hors réseau près de douze heures. Le foyer peut donc lisser sa courbe de charge, revendre les kWh excédentaires issus du solaire ou franchir sans stress une coupure réseau.
Trois bénéfices immédiats se dessinent :
- Autoconsommation maximisée : le surplus photovoltaïque de midi repart dans la batterie auto plutôt que sur le réseau à prix bradé.
- Effacement tarifaire : la maison se repose sur la batterie aux heures pleines, puis la voiture se recharge en Heures Creuses, ce qui baisse la facture jusqu’à 200 € par an selon les simulations IZI by EDF.
- Secours domestique : en cas de panne, la batterie du véhicule fournit l’éclairage, le frigo et l’Internet, un atout pour les zones périurbaines régulièrement délestées.
Le V2H requiert une borne compatible ISO 15118, un onduleur bidirectionnel et l’autorisation du constructeur. Les premiers modèles grand public arrivent, mais l’intégrateur domotique prépare déjà le terrain en posant des gaines et un coffret pré-câblé pour éviter un second chantier quand la voiture suivante sera capable de restituer ses électrons.
Dimensionner solaire et stockage pour maison et voiture électrique
Calcul puissance souscrite abonnement Enedis 9 ou 12 kVA
Puissance souscrite signifie la capacité instantanée disponible dans le tableau principal. Une maison familiale tout électrique hors véhicule tourne le plus souvent entre 3 et 5 kW en pointe (chauffage, cuisson, lave-linge). Une borne 7,4 kW monophasée ajoute quasiment 7 kW d’un coup. Additionner les deux conduirait théoriquement à 10-12 kW, au-delà du seuil de l’abonnement 9 kVA (9 kW).
Deux options se présentent :
- Rester en 9 kVA en s’appuyant sur le load balancing de la borne : la recharge baisse automatiquement l’intensité quand le four ou la pompe à chaleur démarre. On évite le saut d’abonnement mais la durée de charge s’allonge.
- Passer en 12 kVA pour conserver la pleine puissance de la borne même pendant la cuisson du repas. Le pas de facturation annuel représente environ 25 € de plus sur le terme fixe, souvent compensé par un meilleur usage des heures creuses.
Les intégrateurs comme Schneider Wiser ou Hager Hello EV affichent la marge de sécurité en temps réel et préviennent avant disjonction, un argument pour convaincre Enedis de laisser la maison en 9 kVA quand le profil de charge est bien piloté.
Coupler panneaux photovoltaïques et batterie domestique
L’addition d’une installation solaire résidentielle renverse la logique : au lieu de subir les pointes, on les absorbe. Un champ de 6 kWc sur 30 m² de toiture génère environ 6 500 kWh par an, dont 4 000 kWh autoconsommés directement, 1 500 kWh stockés puis restitués et 1 000 kWh injectés sur le réseau. Pour la voiture, 2 000 à 3 000 kWh suffisent à couvrir 12 000 km. La production solaire diurne tombe pile pendant les heures où la voiture reste au domicile pour beaucoup de télétravailleurs, d’où un taux d’autoconsommation dépassant 70 %.
Le binôme batterie domestique (7 à 15 kWh) + gestionnaire énergétique fait le lien entre midi solaire et soirée de consommation. La séquence type :
- Midi : surplus PV charge la batterie jusqu’à 100 % et lance la voiture à 3 kW.
- 18 h : la batterie couvre l’éclairage, l’électroménager et maintient la borne à 2 kW.
- 23 h : passage en heures creuses, la borne monte à 7 kW, la batterie se fige pour ne pas racheter de kWh.
Avec cette orchestration, une famille réduit la part réseau à moins de 30 % de ses kWh, limite les pointes à 8 kW et conserve souvent l’abonnement 9 kVA. Le surcoût batterie se voit alors comme un « anti-disjoncteur » qui évite les 12 kVA et maximise l’électricité solaire dans le réservoir.
Sécurité des données et compatibilité Matter Zigbee Wi-Fi
Bonnes pratiques cybersécurité pour équipements connectés
Une caméra connectée ou une borne de recharge mal protégée peut devenir la porte d’entrée d’un botnet. L’ANSSI estime qu’un mot de passe par défaut tient moins de 15 minutes avant d’être détecté par un robot d’attaque. Pour fermer cette brèche, trois réflexes restent incontournables : authentification forte (mot de passe unique ou, mieux, double facteur), chiffrement bout-en-bout (TLS 1.2 minimum) et mises à jour automatiques. Chez Domo Confort, chaque installation inclut un audit du réseau Wi-Fi, la création d’un VLAN dédié aux objets et l’activation d’un journal d’événements local pour tracer les accès.
- Changer les identifiants usine avant la mise sous tension.
- Segmenter le réseau : un SSID IoT séparé évite qu’un capteur piraté rebondisse vers votre PC.
- Désactiver le contrôle à distance si la fonction n’est pas utilisée ; garder l’accès local via la passerelle suffit dans 80 % des cas.
- Privilégier les marques publiant la durée de support logicielle : 5 ans minimum devient la norme chez Schneider ou Somfy.
- Vérifier la conformité RGPD : droit d’effacement, export CSV des historiques et serveur hébergé dans l’Union européenne.
Interopérabilité des objets via Thread et API ouvertes
Matter associe deux transports : Wi-Fi pour les flux gourmands (caméras, haut-parleurs) et Thread pour les capteurs basse consommation. Une couche IP unique remplace les passerelles propriétaires et permet à un thermostat Eve, des volets Somfy ou une borne Hager de dialoguer nativement. Selon la Connectivity Standards Alliance, près de 65 % des nouveaux équipements domotiques embarquent déjà le microcontrôleur compatible Matter.
Pour le particulier, l’intérêt est double : moins de “bridges” qui saturent la prise murale et un écosystème pérenne. Les API REST ou MQTT ouvertes offrent un accès aux données temps réel : consommation instantanée, état de charge du véhicule ou position des volets. Les intégrateurs comme Domo Confort paramètrent ces flux afin que l’algorithme de load balancing coupe la pompe à chaleur lorsque la Q8 e-tron recharge, sans attendre la remontée d’information dans le cloud du fabricant.
- Vérifier la mention “Matter over Thread ready” avant l’achat, la mise à jour OTA ne suffit pas pour les produits dépourvus de radio 802.15.4.
- Choisir des équipements exposant une documentation API publique, indispensable pour un futur raccordement à un gestionnaire d’énergie tiers.
- Garder un bridge Zigbee de transition quand l’infrastructure actuelle en dépend, les dongles multi-protocoles facilitent la migration.
Aides financières et ROI des projets domotique et IRVE
MaPrimeRénov CEE et crédit d’impôt borne domestique
MaPrimeRénov finance jusqu’à 65 % du coût d’un thermostat connecté, d’un système de gestion de chauffage pièce par pièce ou d’une passerelle de pilotage globale. Dans la plage des dossiers acceptés, la prime oscille entre 250 et 450 € pour un thermostat classe VIII, en complément des certificats d’économies d’énergie (CEE) BAT-TH-173 qui rajoutent 60 à 150 € selon la zone climatique. Ces deux dispositifs se cumulent, à condition de passer par un installateur RGE et de déposer la demande avant la signature du devis.
Pour la mobilité électrique, l’État maintient le crédit d’impôt IRVE de 75 % du prix de la borne, plafonné à 300 € par point de charge. Les projets éligibles bénéficient en plus de CEE « BAR-TH-104 » (environ 100 € pour une borne 7,4 kW avec modulation de puissance). Sur un devis moyen de 1 200 € TTC posé, le reste à payer tombe donc autour de 800 €, et même 500 € dans les régions offrant une aide locale complémentaire (Île-de-France, Hauts-de-France, Occitanie). À noter : la loi interdit de cumuler la TVA réduite à 5,5 % avec le crédit d’impôt, l’arbitrage se fait donc ligne par ligne sur le devis.
Packs clé en main domotique PV borne et temps d’amortissement
Les intégrateurs comme Domo Confort et plusieurs énergéticiens poussent des packs “clé en main” qui associent 10 à 15 modules photovoltaïques, une borne IRVE 7,4 kW et une passerelle de pilotage Wiser ou Home Manager. L’offre repérée par Entreprises-Bretagne débute à 7 900 € HT (environ 9 480 € TTC). Une fois les aides déduites (MaPrimeRénov pour le thermostat inclus, CEE sur la borne, prime à l’autoconsommation photovoltaïque versée sur cinq ans), le ticket d’entrée s’établit à 6 000 à 6 500 €.
Sur la base d’un foyer qui consomme 4 500 kWh par an et parcourt 15 000 km en électrique, le pilotage domotique économise près de 900 kWh, la production solaire couvre 45 % des besoins maison plus 30 % des recharges. Gain annuel cumulé : 800 à 1 000 € (facture d’électricité, carburant évité, CEE valorisés). Le retour sur investissement moyen oscille entre 7 et 9 ans. Si la voiture passe en charge bidirectionnelle avec revente d’énergie aux heures de pointe, la durée chute à 5-6 ans selon les simulations Schneider Electric.
Le ROI reste stable malgré la hausse possible des tarifs enedis : avec un abonnement 12 kVA, la fonction load balancing limite les pointes de puissance et évite de passer à 15 kVA. Cet lissage représente 130 € d’économie annuelle sur l’abonnement, soit un mois d’amortissement gagné tous les deux ans. Pour l’utilisateur, le bon calcul consiste donc à grouper travaux domotique et IRVE afin de maximiser le bouquet d’aides tout en réduisant les délais de retour.
Études de cas réels maison connectée plus véhicule électrique
Bretagne pack autonomie PV plus borne 7,4 kW
Dans le Finistère, un couple vivant dans une maison de 120 m² a opté pour le pack autonomie photovoltaïque plus borne 7,4 kW promu par plusieurs installateurs bretons. Le kit comprend 14 panneaux pour 6 kWc, un micro-onduleur pilotable, une batterie tampon de 5 kWh et la borne monophasée compatible Matter. Budget global : 8 300 € toutes aides déduites (CEE et crédit d’impôt IRVE). La gestion domotique – app unique reliée aux volets et au chauffe-eau – lance la recharge de la citadine électrique uniquement quand la production solaire dépasse 2 kW ou durant les heures creuses. Résultat la première année :
- taux d’autoconsommation : 72 %
- facture électrique divisée par deux : 1 180 € économisés
- zéro dépassement d’abonnement grâce au load balancing intégré au tableau Schneider Wiser
- retour sur investissement estimé à 8 ans malgré le climat océanique
Le suivi en ligne montre aussi un gain de 800 kg de CO₂ évités chaque année, argument décisif pour la revente future du logement classé B au DPE après travaux.
Famille équipée Audi Q8 e-tron et V2H 24 kW
À Lyon, une famille de cinq personnes a poussé l’intégration plus loin. Leur SUV Audi Q8 e-tron sert de batterie roulante grâce à la charge bidirectionnelle V2H 24 kW testée par le constructeur. L’installation s’articule autour d’un onduleur hybride Hager, de 10 kWc de panneaux en toiture et d’une ligne triphasée Enedis 12 kVA abaissée à 9 kVA depuis que le V2H assure le lissage des pointes.
- pouvoir de secours : la voiture alimente la maison 48 h en cas de coupure
- autonomie énergétique annuelle : 82 % grâce à la restitution nocturne du pack 114 kWh du Q8
- économies combinées (électricité + carburant évité) : 1 950 € par an
- amortissement prévisionnel : 6 ans, accéléré par la revente des surplus solaires au tarif OA Solaire
L’application Audi connect dialogue en temps réel avec les volets, la pompe à chaleur et la borne, arbitrant la puissance disponible pièce par pièce. L’expérience confirme que la maison connectée unifiée devient un micro-réseau domestique où le véhicule joue le rôle de couteau suisse énergétique.
FAQ maison connectée énergie mobilité électrique
Vous hésitez encore avant de passer à la smart home orientée énergie et véhicule électrique ? Les réponses les plus courantes sont réunies ici pour éclairer vos futurs choix d’équipement et de budget.
- Quel gain moyen sur la facture ?
Les retours terrain compilés par l’ADEME et IZI by EDF indiquent une baisse de 15 à 30 % grâce au pilotage du chauffage, des volets et de l’éclairage. La veille des appareils pèse 11 % de la consommation annuelle : des prises connectées programmables suppriment ce gaspillage. - Quelle puissance d’abonnement choisir avec une borne domestique ?
Une borne 7,4 kW fonctionne sans problème avec 9 kVA si le load balancing coupe ponctuellement des usages non prioritaires. Au-delà (11 ou 22 kW triphasé), un passage à 12 kVA ou 15 kVA s’impose, sauf présence d’un parc solaire qui compense la pointe de charge. - Monophasé 7,4 kW ou triphasé 22 kW ?
Le 7,4 kW couvre 40 km d’autonomie par heure de charge et reste compatible avec 95 % des maisons. La version 22 kW divise par trois le temps de charge, mais nécessite un compteur triphasé, un câble adapté et un surcoût d’environ 800 € à l’installation. - Quelles aides financières ?
Pour la domotique, les fiches CEE BAT-TH-173 subventionnent le thermostat intelligent, tandis que MaPrimeRénov’ soutient la gestion du chauffage. Côté borne, le crédit d’impôt IRVE couvre 75 % du matériel et de la pose, plafonné à 500 €. Les packs combinant panneaux, batterie et borne cumulent ces leviers. - Matter, Zigbee, Wi-Fi : faut-il tout vérifier ?
Oui. Matter assure une interopérabilité native entre marques, Zigbee reste idéal pour les capteurs basse consommation et le Wi-Fi gère la vidéo ou le cloud. Un hub multistandard évite le casse-tête des passerelles multiples et maintient les mises à jour de sécurité. - Mes données personnelles sont-elles protégées ?
Un routeur à jour, un mot de passe unique, l’activation du chiffrement local et la double authentification limitent 80 % des risques recensés par l’ANSSI. Privilégiez les marques qui publient des correctifs réguliers et offrent un stockage des historiques en local ou sur serveur européen. - Quel retour sur investissement pour un pack PV + borne ?
En Bretagne, une installation 5 kWc couplée à une borne 7,4 kW affiche un ROI médian de huit ans, calculé sur un foyer faisant 15 000 km annuels en électrique. La recharge solaire couvre 55 % des besoins, le reste se fait en heures creuses.
Thermostat intelligent, volets pilotés et recharge optimisée suffisent déjà à tailler jusqu’à 30 % dans la consommation d’énergie tout en lissant l’empreinte carbone du foyer. L’exemple Domo Confort prouve qu’une architecture ouverte Matter alliée à la charge bidirectionnelle fait de chaque kilowatt un allié du confort et du porte-monnaie. Demain la batterie de votre voiture pourra alimenter la rue entière, alors qui laisserait encore son tableau sans cerveau connecté ?